Le récipiendaire du Prix Distinction Relève 2017, Éric Desjardins, est un homme des plus déterminé et persévérant. Quand il se fixe un but, il prend tous les moyens nécessaires pour l’atteindre. « C’est pourquoi je suis vraiment fier de recevoir le Prix Distinction Relève 2017, a déclaré, tout sourire, Éric Desjardins, vice-président, Développement des affaires chez Prima Assurances. Je crois énormément à la relève en assurance et je trouve que ce prix est très important pour encourager le plus grand nombre possible de jeunes courtiers à avoir de l’ambition et à avancer dans la profession. »
Entré au sein du cabinet de son père au lendemain de l’obtention de son diplôme en assurance de dommages, il sait déjà que c’est là qu’il veut faire carrière. Curieux, il s’intéresse à différentes facettes de l’entreprise et apprend à la connaître sous toutes ses coutures. Mais Éric veut réellement se démarquer par son expertise en assurance. Il se donne donc le défi d’obtenir toutes les accréditations en assurance afin d’être mieux outillé pour réaliser ses ambitions. C’est ainsi que, en étudiant les soirs et à temps partiel entre 2007 et 2013, il obtient successivement les titres professionnels de Courtier d'assurance associé, de Professionnel d'assurance agréé, de Fellow professionnel d'assurance agréés en gestion de risques avec le 3e prix d'excellence, de Courtier d'assurance agréé et de CRM.
Ses formations à peine terminées, Éric décide d’acheter avec son frère Yann le cabinet de leur père. Moment important dans la carrière de ces deux jeunes gens d’affaires qui devenaient ainsi la 3e génération à diriger le cabinet fondé par leur grand-père à la fin des années 60.
Quelques années après être devenus propriétaires, leur volume d’affaires avait doublé. Encouragés par ces résultats, ils commencent à évaluer différentes opportunités d’acquisitions. En 2016, après une analyse en profondeur et une bonne réflexion quant à la stratégie à long terme, ils amorcent des discussions pour faire l’acquisition de quatre cabinets. Au terme d’une période très intense, mais constructive, ils parviendront à faire ces quatre acquisitions simultanément. Le cabinet accueille donc 25 nouveaux collègues et voit son volume-prime quintupler. Le cabinet portera désormais le nom de Prima Assurances. L’aventure, une véritable affaire de famille, se poursuit quand M. Desjardins et son frère s’associent avec Sébastien Brisebois, un membre de la famille éloignée.
« Ce dont je suis le plus fier dans cette aventure c’est d’avoir su mener l’entreprise de mon grand-père et de mon père à un tout autre niveau de performance, sachant que le transfert de la deuxième à la troisième génération est une réussite dans seulement 15 % des cas ” indique Éric Desjardins. « En dix ans, nous avons réussi à moderniser les pratiques du cabinet et à multiplier par 10 le volume prime du cabinet tout en conservant les valeurs si chères à mon grand-père. D’ailleurs, l’un de mes plus grands regrets est le fait de ne pas pouvoir partager cette réussite avec lui. »
La philosophie de la firme d’Éric Desjardins est en effet très axée sur les clients et toute l’équipe porte une grande attention à la relation de confiance qui doit exister entre un courtier et les personnes qu’il assure. Plusieurs des clients d’origine du cabinet sont d’ailleurs toujours avec eux. « C’est vraiment important pour nous que nos clients soient reconnus quand ils nous contactent, explique M. Desjardins. C’est un défi de conserver ce lien alors que nous sommes en croissance, mais je crois que c’est la clé du succès dans le domaine du courtage en assurance et que c’est ainsi que nous pouvons nous démarquer des assureurs directs. »
La même approche personnalisée et empathique s’applique à l’interne chez Prima Assurances, comme l’indique Éric. « Tout en étant très rigoureux dans la façon de gérer les affaires de nos clients, c’est important que nous maintenions une ambiance cordiale et une excellente synergie avec toute l’équipe. Mais il est important de demeurer terre à terre. Je veux que nous soyons sérieux, mais sans nous prendre au sérieux. »
Celui qui croit fortement au courtage se dit convaincu qu’il y a une grande place pour ce canal de distribution. « Les cabinets qui pourront sortir du lot devront être en mesure d’améliorer leur efficacité organisationnelle tout en étant des conseillers libres, explique Éric. La venue possible de joueurs externes -ainsi que la possibilité de vente sans représentant- pourrait aussi compliquer les choses, mais je crois que le courtage aura toujours une plus-value pour la clientèle si ce mode de distribution sait demeurer moderne et s'adapter aux nouvelles réalités. »
En plus de diriger son cabinet et de passer du temps avec sa petite fille, le jeune homme d’affaires de 33 ans est aussi très impliqué dans sa communauté. C’est essentiel selon lui pour promouvoir la profession. Il a ainsi été membre du groupe de la relève Rive-Nord qui a pour but de promouvoir l’entreprise familiale. Il a aussi occupé le poste de vice-président de l’aile jeunesse de la chambre de commerce de sa région pendant deux ans et a été l’un des instigateurs d’un projet d’incubateur pour les jeunes entreprises de la région, projet qui est actuellement à l’étude.
Bref, un autre bel exemple de relève.
