Le 13 novembre dernier, lors de notre Congrès annuel, le Prix Distinction Relève 2019 était remis à Marc-Olivier Chauvin de DPA Assurances. Ce Prix annuel, parrainé conjointement par le RCCAQ et LARAQ et présenté pour la première fois en 2019 par
Applied Systems, souligne les mérites et le potentiel d’un jeune courtier.
Itinéraire d'un fonceur
En 2016, un soir de janvier, Marc-Olivier Chauvin, qui est alors directeur général de l’Association de soccer de la ville, assiste au Tournoi national de hockey pee-wee de St-Hyacinthe. Il y fait la rencontre du président d’honneur du tournoi, Yvon Pinsonneault, président du Groupe DPA Assurances et personnalité bien connue dans la collectivité maskoutaine pour son engagement social et sportif.
Au fil d’une discussion conviviale, ils parlent de famille, de valeurs, de projets et d’avenir. Deux jours plus tard, ayant vu en lui des forces évidentes, M. Pinsonneault, par l’entremise de son fils Jean-Philip, vice-président de l’entreprise, lui fait «une offre qu’il ne peut refuser»: suivre le cours accéléré en assurance de l’Académie Intact, à Montréal.

De gauche à droite: Éric Manseau, Directeur général du RCCAQ - Karl Perreault, Président sortant de LARAQ - Philippe Joassin, Vice-Président Ventes, Applied Systems Canada - Marc-Olivier Chauvin, Gestionnaire de comptes, DPA Assurances -Roxanne Hébert, Directrice des communications et des opérations, Coalition pour la promotion des professions en assurance de dommages - Serge Therrien, Président et éditeur du Journal de l’assurance, Johanne Lamanque, Vice-présidente et directrice générale du Bureau d’assurance du Canada - Michel Lacelle, Directeur général de l’Institut d’assurance de dommages du Québec.
Carpe Diem…
Marc-Olivier, qui a beaucoup joué au hockey dans sa ville natale, ne peut s’empêcher d’y voir une analogie : « J’avais 29 ans, et j’étais « repêché » par DPA assurances, une équipe des majeures! Ne me restait qu’à être à la hauteur des espoirs qu’on avait mis en moi, dit-il, encore reconnaissant d’avoir eu cette chance.
Et d’ajouter aussitôt : « Je n’ai pas choisi une carrière en courtage d’assurance, c’est le courtage d’assurance qui m’a choisi. Mais être au bon endroit au bon moment est une chose; mettre les efforts pour saisir l’occasion en est une autre ».
Le jeune père de famille (son fils Viktor n’a pas encore un an et sa fille Éléna naîtra deux ans plus tard), bien enraciné dans son milieu, quitte alors le confort et la sécurité financière pour retourner sur les bancs d’école, avec ce que cela entraîne, c’est-à-dire une complète réorganisation de la routine familiale. Sa conjointe, elle-même gestionnaire dans le milieu hospitalier, l’appuie dans la poursuite de son objectif : « Pour nous deux, la conciliation famille-carrière devenait une réalité quotidienne; heureusement, Anne-Marie et moi formons une redoutable équipe … », dit-il, en souriant.
Une expérience marquante…
Jusque-là, Marc-Olivier avait eu un parcours limpide. Après une technique en gestion de commerce au CEGEP de Saint-Hyacinthe et un Baccalauréat en administration des affaires à l’Université du Québec à Trois-Rivières, il s’expatrie en France, à Nice plus précisément où, pendant un an, il suit les cours du programme Économie-Gestion à l’Université de Sophia-Antipolis. Une expérience extraordinaire, qui lui a permis de rencontrer des gens de tous les milieux et, de son propre aveu, d’élargir ses horizons.
Encore aujourd’hui, il met cette expérience en pratique dans ce qu’il appelle le « côté relationnel » de son travail de courtier, s’appliquant à connaître les gens avant de s’en faire des clients… Ainsi, il lui est même arrivé de se rendre chez un sinistré avant le plombier. « Les dommages matériels, c’est une chose, mais dans une situation difficile, il faut avant tout s’occuper des personnes touchées, leur parler, les rassurer… », précise-t-il.
Emploi ou carrière?
Après ses études, les emplois qu’il occupe ont tous en commun de lui avoir permis de développer un éventail de connaissances, de compétences et d’habiletés qui le servent très bien aujourd’hui, dans son travail de courtier : service à la clientèle, gestion des ressources humaines, financières, logistiques et matérielles, recrutement, formation et intégration du personnel, enjeux budgétaires, planification. Et partout où il est passé, il a fait le travail !
Marc-Olivier affirme qu’avant, il a eu des emplois, et que maintenant il a une carrière. Quand on lui demande la différence entre les deux, il répond, visiblement fier de la boutade : « Une job, au mieux, on l’a fait consciencieusement ; une carrière, c’est quand on a hâte de rentrer travailler le lundi matin ».
Ambition et engagement
Maintenant bien en selle et très à l’aise dans ses habits de courtier, il n’est pas du genre à s’endormir sur ses lauriers. Il a des ambitions, et n’en fait pas mystère : allier ses deux passions, l’assurance et la gestion, et devenir associé chez DPA Assurances. Ses patrons sont parfaitement au courant de ses aspirations et, loin de s’en formaliser, l’encouragent dans cette voie. Parce que ses ambitions sont à la mesure de celles du Groupe, lui a-t-on dit.
Dernièrement, il s’intéresse beaucoup au cautionnement, une ligne d’affaires méconnue mais qui prend de plus en plus de place dans le marché des assurances. Il participe activement aux travaux du Regroupement québécois du cautionnement (RQC), en vue d’encadrer cette activité et d’y introduire des règles déontologiques et éthiques, pour mieux protéger les clients et la population.
Membre du Club maskoutain, un regroupement de gens d’affaires qui fêtera son centenaire en 2021, Marc-Olivier aussi est engagé dans son milieu. Il est de toutes les activités parrainées ou commanditées par l’entreprise, au profit de diverses causes : Fondation de l’hôpital Sainte-Justine, Croix-Rouge, Société canadienne du cancer, Sclérose en plaques, Centraide. Pour lui, chaque geste, modeste ou généreux, compte.
L’honneur qu’il a reçu de ses pairs, en novembre dernier, élève d’un cran sa motivation à réussir. Il s’inspire aussi de son idole de jeunesse, Mario Lemieux : « Il avait le physique et le talent, et il dominait ses adversaires; mais il avait surtout la volonté et la détermination qui lui ont aussi permis vaincre la maladie », de dire Marc-Olivier.
De la volonté et de la détermination, Marc-Olivier Chauvin n’en manque certes pas !