Formation, gestion et cie > L'entrepreneuriat a la cote
Il n’y a pas de doute. Les Québécois ont la fibre entrepreneuriale. C’est d’ailleurs ce qui ressort de l’édition 2017 de l’Indice entrepreneurial québécois, préparé par la Fondation de l’entrepreneurship[1]. À vrai dire, 21 % d’entre eux ont affirmé avoir l’intention de se lancer en affaires. Cet intérêt suit en outre une courbe ascendante chez les jeunes, alors qu’on dénote que 40,9 % des Québécois âgés de 18 à 34 ans ont déjà voulu tenter l’expérience du monde des affaires.
De ce lot, il ne faut certes pas oublier les femmes. De fait, en 2017, 16,2 % d’entre elle ont eu l’intention d’entreprendre. En 2009, leur taux d’intention se chiffrait à 5,4 %. Une remontée spectaculaire qui s’explique par la raison qu’elles sont plus autonomes qu’avant, plus scolarisées que les hommes, ainsi que par le fait que la société valorise leur succès, selon Pierre Duhamel, directeur général de la Fondation de l’entrepreneurship et du Réseau M de mentorat d’affaires.
Quand on regarde l’ensemble de ces chiffres, on ne peut que constater que l’entrepreneuriat a actuellement la cote. Pour M. Duhamel, il est plus que positif de voir un tel intérêt. Il s’agit là d’un potentiel inouï de richesse et de créativité pour le Québec. Car de ce lot, presque 10 % mettent leur projet en branle. Il y a moins de dix ans, c’était plutôt aux alentours des 3 %. « Et plus il y aura de gens qui désireront être entrepreneurs, plus nombreux sont ceux qui passeront à l’action. Plus on crée d’entreprises, plus nombreuses sont celles qui ont de chances de réussir », de dire M. Duhamel.
Les jeunes ont sans contredit le désir de saisir les nouvelles opportunités. Selon Le Code Québec[2], ils sont plus indépendants, plus créatifs, plus libres et, surtout, bien déterminés à y parvenir. Cette envie de réussir est notamment alimentée par des exemples emplis de succès. « Ce sont les consécrations internationales des jeunes entreprises [québécoises] qui font la fierté de la nouvelle génération ». Il en va de même chez les femmes. Puisqu’il y a davantage de modèles de femmes entrepreneures qu’avant, l’effet d’entraînement est réel chez les jeunes femmes. « Comme les femmes stimulent le taux de création d’entreprises en général, l’avenir de l’entrepreneuriat passe donc par les femmes entrepreneures », d’analyser Pierre Duhamel.
Finalement, qu’il soit jeune ou moins jeune, homme ou femme, reste qu’il a été démontré qu’une entreprise qui a été créée par un entrepreneur qui a pu bénéficier d’un mentor a un taux de survie deux fois supérieur cinq après sa création. Voilà l’une des raisons qui explique pourquoi Intact Assurance est fière de s’être associée au Réseau M (reseaum.com) - dont la mission est de soutenir les entreprises par l’entremise du mentorat, et ce, partout dans la province - en tant que « Bâtisseur élite ». Nous pouvons dès lors contribuer à la réussite des décideurs d’aujourd’hui et de demain à notre manière.
[1] Réseau M de la Fondation de l’entrepreneurship, « Indice entrepreneurial québécois 2017 », novembre 2017, <reseaum.com/indice2017>.
[2] Léger, Jean-Marc, Jacques Nantel et Pierre Duhamel (2016), Le Code Québec : Les sept différences qui font de nous un peuple unique au monde, Montréal, Éditions de l’Homme, 237 p.