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L’agent conversationnel (Chatbot) : un an plus tard

posted on February 25, 2021

Développée par l’assurtech ProNavigator, cette plateforme d’intelligence artificielle dont le déploiement a débuté au début de l’année 2020 fait économiser un temps précieux aux courtiers : augmentant par le fait même leur productivité, l'agent conversationnel répond instantanément à leurs questions en lien avec la souscription et les produits d’assurance. Cette amélioration de l’accès à l’information procure une nette valeur ajoutée au travail du courtier et lui permet de répondre plus rapidement aux consommateurs.

Février marque la fin de la 1ère année du projet, dont le déploiement s’est organisé en trois phases :

  • la configuration et le développement,
  • la mise en œuvre et l’intégration - dont l’enjeu principal, surmonté grâce à la précieuse aide financière de l’Office québécois de la langue française (OQLF), était de traduire le contenu en français-,
  • le déploiement auprès des courtiers, le tout dans le but de donner accès à l’outil final à la fin de la présente année.

Pour l’occasion une page web est désormais dédiée à la présentation de la plateforme incluant de courtes vidéos explicatives. Rendez-vous sur le site du RCCAQ pour y accéder.

 

État de la situation

« Un peu plus d’un an après son lancement, force est de constater que de nombreux éléments positifs ressortent de ce projet innovant. Il était primordial pour le RCCAQ de s’investir dans ce projet pour soutenir les cabinets de courtage dans leur virage numérique », indique fièrement Bertrand Rouault, directeur, développement des affaires. Outre son implantation dès mars 2021 auprès de 34 cabinets membres du RCCAQ, voici un aperçu des principaux points qui ont marqué les derniers mois.

  • Plus d’une soixantaine de cabinets de courtage ont bénéficié d’une rencontre pour connaître l’initiative du projet d’agent conversationnel. Ces rencontres, qui ont débuté en présentiel, ont dû se poursuivre de façon virtuelle en raison de la pandémie.

  • Savoie Assurances et Services Financiers agit à titre de cabinet-pilote. « Nous avons voulu tester l’agent conversationnel afin de voir si l’on pouvait obtenir plus rapidement des informations concernant, par exemple, les conditions d’assurance offertes aux clients, les limitations particulières aux contrats et les normes des assureurs pour certains types de risques. Nous sommes heureux de constater que c’est le cas! », dit Charles Savoie Saumure, courtier en assurance de dommages au cabinet Savoie Assurances. Ce faisant Charles souligne l’avantage que présente le « Chatbot » lors de la recherche et de la communication d’information au client, ainsi qu’au moment d’identifier le produit adéquat.

  • L’initiative a été présentée au cours de la dernière année aux principaux partenaires et parties prenantes de l’industrie :

    • Tous les assureurs à courtage « généralistes » offrant des produits en assurance des particuliers ;

    • L’Autorité des marchés financiers, la Chambre de l’assurance de dommages et le bureau d’assurance du Canada ;

 

  • Enfin, grâce à la Coalition pour une relève en assurance de dommages, le Comité des établissements (regroupant les Cégeps et institutions de formations de l’AEC et du DEC en assurances) a démontré un intérêt marqué pour l’agent conversationnel dans le cadre de la formation des étudiants. L’objectif sera de déployer gratuitement cet outil dans les établissements pour sensibiliser la relève aux initiatives technologiques qui se développent dans les cabinets de courtage et favoriser leur intérêt pour la profession de courtier.

 

L’appui central de l’Office québécois de la langue française

Un des plus grands défis du développement de l’agent conversationnel en est un de traduction.  Cet assistant virtuel ne s’adressant au départ qu’au marché anglophone, les différents éléments nécessaires au bon fonctionnement de la plateforme - la reconnaissance de texte, les librairies, les interfaces, les supports de formation et les tableaux de bord - n’existaient qu’en anglais.

D’où l’importance du rôle joué par l’Office québécois de la langue française (OQLF) dans la concrétisation du projet. En reconnaissant la valeur du projet et en accordant une aide financière au RCCAQ, l’OQLF permet aux courtiers de s’engager dans un virage technologique important en français et valorise l’utilisation de la langue française en affaires - en intégrant notamment les guides de souscriptions des assureurs du Québec et en permettant aux courtiers de bénéficier en français d’une technologie éprouvée. À ce jour, la plateforme de l’agent conversationnel (Sage) est traduite à hauteur de 60 %.

 

Une formation pour en apprendre plus

Une formation - L’agent conversationnel (Chatbot) : Outil d’apprentissage et de formation -, qui a, à ce jour, été suivie par plus de 40 personnes, a été développée et accréditée par la ChAD. Les thématiques suivantes y sont présentées : ce qu’est l’intelligence artificielle ; la problématique qui a permis de développer le projet ; ce qu’est l’outil d’agent conversationnel ; les avantages clés de cette technologie ; ainsi qu’une démonstration de la plateforme.

Pour plus d’information quant à la formation, rendez-vous sur la page de formation correspondante.